vendredi 28 novembre 2008

Il fait canoniser Ingrid !

Ce matin sur Europe 1, une journaliste nous
parle d'Ingrid Betancourt et
nous apprend qu'elle est un peu mystique,
qu'elle a lu plus de 20 000
fois la bible lors de sa captivité !!!!!
1 bible par jour 20000 fois = 55 ans de lecture
1 bible par semaine 2000 fois = 38 ans de lecture
1 bible par mois 200 fois = 16 ans de lecture.

Elle lit plus vite que ne file un boulet de
canon tiré par la grosse Bertha !

Merci Thierry pour cette illustration des limites de la....

S'il y a une seule chose à retenir en spécification
c'est cette notion de limite, domaine de définition
de fonctions etc

P.S. je sais... c'est mal spécifié. Et il faut
interpréter dans le sens "on ne me raconte
pas de conneries".
La journaliste voulait sans doute (en fait je blague !)
dire qu'elle a ouvert la bible plus de 20 000 fois.
C'est ainsi que l'on met de bonnes notes. Je n'ai pas eu
besoin de stages de formation
pour satisfaire mes ministres de droite et de gauche,
afin de satisfaire "la pression sociale".

jeudi 27 novembre 2008

The Equations of Computer Science


BCS-FACS Evening Seminar Series -- Joint event with the London Mathematical Society

The Equations of Computer Science

Professor John Tucker (Swansea University)

11 November 2008

5.45pm

London Mathematical Society
De Morgan House
57-58 Russell Square
London WC1B 4HS
United Kingdom

[ Presentation slides | Seminar Programme | Location of Venue | Registration ]

Abstract

Throughout science and engineering our knowledge of the world is most elegantly and usefully expressed in equations. Most fields have equations they use all the time and are treasured for the profound insights they reveal through their study. Several equations are truly famous, especially those of physics. But what are the equations of Computer Science?

BCS-FACS Evening Seminar Series -- Joint event with the London Mathematical Society
The Equations of Computer Science

Professor John Tucker (Swansea University)

11 November 2008

5.45pm

London Mathematical Society
De Morgan House
57-58 Russell Square
London WC1B 4HS
United Kingdom

This lecture will examine the role of equations in specifying data, software and hardware. I will show how skills in equation formation have transformed our capacity to analyse computing systems of all kinds. I will explain the historical context and development of these ideas in algebra, logic, and computability theory and how they were transformed to solve practical questions of programming. Finally, I will discuss how these conceptual insights and methods are finding new applications in the foundations of physics.


Refreshments will be served from 5.30pm

The seminar is free of charge and open to everyone. If you would like to attend, please email Paul Boca your name by 7 November 2008. Pre-registration is required.

Histoire du Computing Laboratory d'Oxford


http://users.comlab.ox.ac.uk/bernard.sufrin/historyfortalk.pdf

L'ordinateur en Kit, l'Alcyane et la bande à Bouhot


Un Fil d'Ariane. Tome II. , Microprocesseurs et Conception des petits ordinateurs ‪
Jean-Pierre Bouhot, Georges Cottin, Jean Tricot ;
préf. de Jean-Claude Pelissolo,..
Paris : Ed. d'Informatique, [1979]
1 vol.(335 p.) : ill. 28 cm
Recueil de textes extraits pour la plupart de : Informatique nouvelle, 1974-1979
Autre variante du titre
Microprocesseurs et conception de petits ordinateurs
ISBN 2-901001-09-2


La bande à Bouhot comme on disait alors avait publié de quoi fabriquer chez soi un micro-ordinateur. Je me souviens avoir acheté le kit en tant que secrétaire du CILO (Club Informatique Loire Océan). Et ce sont des élèves du Lycée Livet qui ont fait le montage.
L'ordinateur fut ensuite vendu sous le nom d'Alcyane. Nanard que j'ai eu comme prof de langage machine à l'Iut de Montpellier en a fait le traitement de texte.
Le CILO avait loué un appartement dans le quartier de la mairie. On y faisait des cours d'initiation à l'informatique, gratos.
J'avais invité Bouhot pour une conférence qui eut lieu à l'Iut.

Je me souviens aussi d'un repas à la maison avec Jean Tricot qui avait travaillé sur la réservation des places à la Sncf. Il avait utilisé les "diagrammes de Bachman". Il était venu nous faire un exposé sur une des premières application des bases de données (IDS de Bachman). J. Tricot avait été stagiaire dans une entreprise japonaise. Il nous avait raconté la vie des entreprises japonaises. Plus tard nous lirons et verrons Stupeur et tremblement d'Amélie.
J. Tricot n'était-il pas parent au philosophe traducteur de l'œuvre d'Aristote ?

Les flops de l'informatique


ICI

Depuis que j' fais d' l' informatique Je n'ai plus que des embêtements


Artist: Chanson Plus Bifluorée lyrics
Album: Other Song Lyrics
Title: L'informatique




Lyrics L'informatique :

Depuis que j' fais d' l' informatique
Je n'ai plus que des embêtements
Ah mon dieu quelle gymnastique
C'est pas tous les jours très marrant
Mais attendez que j' vous explique
Tout ce qui cause mon tourment :

J'ai le Mac qu'est patraque
Le PC déglingué‚
Le Pentium sans calcium
J'ai l'écran qu'est tout blanc
L' disque dur pas bien dur
Le clavier tout bloqué
Le Modem qu'a la flemme
L' imprimante bien trop lente,
La cartouche qui se touche
Et les buses qui abusent
Les polices qui pâlissent
L' dvd fatigué
Le scanner qu'a ses nerfs
L' menu pomme dans les pommes
L' cd rom c'est tout comme
La mémoire sans espoir
Les options en option
La souris rabougrie
Le mulot qu'est trop gros

Ah mon dieu qu'c'est palpitant
Toute cette informatique
Ah mon dieu qu'c'est palpitant
Mais qu'est ce qu'on perd comme temps

Comme j'ai un bug dans le système
J' téléphone au réparateur
Y' me demande quel est l' problème
Je vous écoute j'ai un quart d'heure
J' lui dis soyez pas si pressé
Et laissez moi vous expliquer :

J'ai le Mac qu'est patraque
Le PC déglingué
Et puis j'ai ajouté
Voyez vous ce n'est pas tout :
J'ai L' e-mail qui s'emmêle
Les circuits qui sont cuits
L' raccourci riquiqui
J'ai l'index qu'est perplexe
Les pixels en rondelle
L' USB constipé
J'ai les bits qui s'agitent
La sauvegarde pas gaillarde
La disquette qui caquette
L' utilitaire qu'a des vers
Les icônes qui déconnent
L' processeur qu'est farceur
Le graveur quelle erreur
Le lecteur qui bat l'beurre
L' moniteur et ta sœur

Ah mon dieu qu'c'est palpitant
Toute cette informatique
Ah mon dieu qu'c'est palpitant
Mais qu'est ce qu'on perd comme temps

J' ai invité la belle Suzanne
L' autre jour au cybercafé
Elle m'a dit : «j'préfère ta bécane
Allons chez toi fais moi surfer !»
Hélas ma machine est en panne
Que j'lui réponds, j'suis désolé :

J' ai le Mac qu'est patraque
Le PC déglingué
J' ai l'écran qu'est tout blanc
L' disque dur pas bien dur
Le clavier tout bloqué
Le Modem qu'a la flemme
L' imprimante bien trop lente
La cartouche qui se touche
Et les buses qui abusent
Les polices qui pâlissent
L' dvd fatigué
Le scanner qu'a ses nerfs
L' menu pomme dans les pommes
L' cd rom c'est tout comme
La mémoire sans espoir
Les options en option
La souris rabougrie
Le mulot qu'est trop gros
Et puis j'ai ajouté
Voyez vous, ce n'est pas tout :
J'ai l' e-mail qui s'emmêle
Les circuits qui sont cuits
L' raccourci riquiqui
J'ai l' index qu'est perplexe
Les pixels en rondelle
L'USB constipé
J'ai les bits qui s'agitent
La sauvegarde pas gaillarde
La disquette qui caquette
L' utilitaire qu'a des vers
Les icônes qui déconnent
L' processeur qu'est farceur
Le graveur quelle erreur
Le lecteur qui bat l' beurre
L' moniteur et ta soeur
En plus d'ça, J'vous l'cache pas
J' ai aussi, quel soucis
Les octets pas très frais
Les virus plein d'tonus
Les majuscules qui s'bousculent
Les minuscules qui copulent
Le Windows qu'est morose
Les programmes, c'est un drame
Et la puce en lotus
Le cordon en tire-bouchon
L' MS DOS qu'a des bosses
Les menus mal foutus
Le logi-ciel mon mari !
Et l'audio qu'est idiot
La carte son qu'est marron
La couleur quelle horreur
Les fenêtres qui s'pénètrent
Les symbôles qui s'affolent
Le système bien trop blême
Le réseau qui prend l'eau
Et du coup, voyez vous
Il vaut mieux qu'vous partiez
Car je sens, c'est navrant
Qu' j' peux plus rien maitriser !..

Ah mon dieu qu'c'est palpitant
Toute cette informatique
Ah mon dieu qu'c'est palpitant
Mais qu'est ce qu'on perd comme temps
Ah mon dieu qu'c'est affolant
Toute cette informatique
Ah mon dieu qu'c'est affolant
Mais qu'est ce qu'on ferait sans...


http://www.lyricsmania.com/

"Que nul n'entre ici


s'il est illusionniste. Inversement, toute philosophie, tout discours et tout texte qui évitent ce lieu gardent les coudées franches pour tromper indéfiniment et paraître à chacun ne jamais se tromper. Le critère de vérité c'est le risque d'erreur. Le seul chemin vers l'invention, c'est le consentement total à se tromper, devant les autres. Tout le reste n'est que pouvoir."

Michel Serres in La naissance de la physique dans le texte de Lucrèce, Editions de Minuit, 1977

James Martin


Informaticiens qui n'êtes pas nés de la dernière pluie de novembre, vous devez vous souvenir de James Martin.



http://www.jamesmartin.com/

Un sacré personnage !
Il vit maintenant dans une ile privée aux Bermudes !

Et il a remercié son alma mater :


The James Martin 21st Century School

With the largest alumni philanthropic donation ever made to a UK
university, Martin gave $100 million in 2005 to help establish The James
Martin 21st Century School at the University of Oxford; its stated goal is
to "formulate new concepts, policies and technologies that will make the
future a better place to be".

"A transition, unique in human history will occur.
If the transition goes well, humanity has a magnificent future. If it goes badly, we may be thrown into a new Dark Age or worse."

Si ça va bien ça va bien, si ça va mal ça va mal. Mais oui, bien sûr, il a raison le bonhomme ! Une raffarinade mais vous en connaissez vous de telles donations à nos universités françaises ?

Armin-parm


Une présentation en est donnée par Pierre Pacini, directeur à Promo-Informatique dans le n° 45 de la défunte revue Informatique et Gestion.

Une suite de la méthode Cantor, avec des outils logiciels "support" comme on dit maintenant dont un générateur de programmes. J'ai suivi le cours d'Armin-Parm. Il avait lieu près de l'Arc de triomphe de l'Etoile (maintenant Place Charles De Gaulle), dans un bâtiment qui a servi aux discussions sur la fin de la guerre du Vietnam.http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_Paix_de_Paris

L'Etat le vend. Lire Le Moniteur, extrait :
"L'Etat vend le prestigieux Centre international de conférence à Paris
C'est incontestablement l'une des plus grosses ventes prévues dans le cadre des cessions immobilières du gouvernement. Cet immeuble situé avenue Kléber à Paris est qualifié d'"exceptionnel" par France domaines, le service chargé de la stratégie immobilière de l'Etat.

Construit sur l'emplacement de la résidence de la Reine d'Espagne Isabelle II de 1868 à 1904, alors appelé Palais de Castille, ce bâtiment fut un hôtel de luxe, Le Majestic de 1908 à 1936, avant d'accueillir l'Unesco de 1946 à 1958, puis une annexe du ministère des Affaires étrangères jusqu'à nos jours.
Pendant la deuxième guerre mondiale, il fut le siège du haut commandement militaire allemand à Paris. Le Quai d'Orsay en a fait un Centre international de Conférence qui vit notamment la signature du traité de paix mettant fin à la guerre entre le Vietnam et les Etats-unis, des pourparlers de paix pour le Cambodge, des discussions entre Arabes et Israéliens ou encore, plus récemment, une conférence pour la reconstruction du Liban."

J'ai retrouvé cela dans le poly Cantor, publié par l'Iut de Nantes.

J'y note "La méthode est utilisée par 30 entreprises dont 13 ont acquis les programmes...dont la banque Hervé, Metti, la Société Générale, la Compagnie Générale Transatlantique"

Quand j'aurai du temps, je scannerai le polycopié de Cantor pour l'éducation des masses laborieuses des informaticiens ! Mais la retraite ne laisse guère de temps.

L'enseignement de la programmation


http://www.codinghorror.com/blog/archives/000635.html

Un lien et une discussion fort intéressante. Merci Sébastien.

Au fait, quelle connerie que d'avoir introduit le signe de Ricorde (=) pour l'affectation ! Vive le Cobol avec son MOVE ou LSE avec sa flèche ou Pascal avec :=.

Teaching Discrete Mathematics via Primary Historical Sources


http://www.math.nmsu.edu/hist_projects/

Et des choses pour les profs d'informatique.

AlanTuring.net The Turing Archive for the History of Computing


AlanTuring.net

http://www.alanturing.net/

Lambda the Ultimate The Programming Languages Weblog


Excellent ! Suivez les discussions. De vraies disputacio !

http://lambda-the-ultimate.org/

Introduction à une philosophie de l'informatique


Le miroir automate.
Introduction à une philosophie de l'informatique (3 tomes )
G. Chazal,
Thèse Université de Bourgogne UFR Lettres Philo
1993
A la Biblio du CFV à Nantes

mais plus accessible chez Champ Vallon

http://www.champ-vallon.com/Pages/PagesMilieux/Chazal.html


A cette adresse, plusieurs ouvrages de G. Chazal

Teaching Formal Methods 2008


proccedings



La conférence d'Oxford

La conférence de Ghent
C. Neville Dean, Raymond T. Boute (Eds.): Teaching Formal Methods, CoLogNET/FME Symposium, TFM 2004, Ghent, Belgium, November 18-19, LNCS, Springer

Le dernière conférence de Londres
http://www.bcs.org/upload/pdf/ewic_tfm06_synopsis.pdf

Données


" La représentation de la connaissance est, par essence, déclarative : on imagine mal qu'un phénomène puisse être complètement décrit par une formule d'un langage, si riche soit-il. La connaissance sur le phénomène sera donc toujours représentée par lots, chacun d'eux étant codé par une formule du langage. Parmi ces parcelles de connaissance, certaines sont relatives à des faits élémentaires, à des événements susceptibles de se produire au sein du phénomène. On appelle donnée une formule du langage qui représente un tel fait ou événement. (...) Les formules représentant des connaissances autres que factuelles sont regroupées dans un ensemble appelé modèle. (...) Les ensembles de données (sont) parfois appelés bases de données ou bases de faits. Parce qu'elle est une formule de base du langage, une donnée est indivisible : aucune sous-formule valide n'en peut être extraite. Les connaissances factuelles codées par des données peuvent être des informations accessibles par la mesure ; on parlera alors de données initiales. Mais les données peuvent aussi représenter des inconnues logiques du problème, non nécessairement observables, et auxquelles la déduction permettra seule d'accéder. "

Gondran M., Héry J-F, Laleuf J-C,
Logique et modélisation, Modèles consistants, données compatibles,
Eyrolles, 1995

Objet


" La science, en ses origines, a suivi deux voies distinctes : la voie des objets et la voie de l'esprit scientifique. La voie des objets consiste en la première différenciation d'études qui se structurent autour d'objets propres (les nombres, les astres, les êtres vivants ...), mêlant empirisme, rationalité, magie et mystique. La voie de l'esprit scientifique est d'abord celle, philosophique, par laquelle la rationalité est élevée au rang de critère de vérité. C'est ensuite la voie par laquelle les disciplines préscientifiques sont reprises et transformées dans cet esprit nouveau, propre à la démocratie grecque. La Mésopotamie et l'Egypte ont suivi la voie des objets ; elles ont accumulé un très grand nombre de connaissances diverses, souvent très élaborées, sans jamais parvenir à une science proprement dite. La Grèce a suivi la voie de l'esprit scientifique ; elle a entrepris la recherche de principes explicatifs du monde, utilisant comme matériaux les connaissances mésopotamiennes et égyptiennes, mais les réorganisant à mesure que la rationalité devenait le principal critère de vérité. " [Pichot91]

Qu'est-ce qu'un objet ?
Que dit mon livre de philo de classe terminale ?
"Si nous suivons l'étymologie du mot, un ob-jet c'est ce qui est placé devant moi, ce que je puis analyser et transformer. Un objet, dit Gabriel Marcel c'est ce qui constitue un problème pour la science (notons que le mot latin ob-jet est exactement l'équivalent du mot grec pro-blema; les deux mots signifient: ce qui est jeté devant).

Par exemple ma montre, mon automobile posent des problèmes techniques (la voiture est en panne, je peux analyser cet "objet" placé ˆ l'extérieur de moi-même, je démonte les bougies, j'explore le carburateur, etc.) .Mais il est d'autres questions qui ne sont pas scientifiquement problématisables, parce qu'elles ne se présentent pas sous la forme d'un objet extérieur ˆ moi, étalé dans l'espace. par exemple j'ai commis une faute. Cette faute n'est pas un objet, je suis moi-même compromis en elle. Ce n'est pas un problème. C'est ce que Gabriel Marcel appelle un mystère."

Extrait de "Nouveau précis de philosophie, classe de philosophie, programme de juillet 1960, tomme 2, "La connaissance" par D.Huisman et A.Vergez (Fernand Nathan), page 277

Théorie des systèmes ??


"Les organisateurs semblent penser qu'il y a effectivement une théorie des systèmes, qu'il y a une théorie de l'information, qu'on peut en déduire des conséquences qui conduisent ˆ des résultats pratiques. Je ne voudrais pas jouer le rôle toujours un peu fâcheux de l'avocat du diable, mais je voudrais simplement dire qu'ˆ mes yeux la théorie des systèmes, la théorie de l'information et dans une large mesure peut être hélas la morphogènèse ne sont pour l'heure que des voeux pieux." R.Thom

"La revue Internationale de systémique" publiée par l'AFCET et DUNOD. 4 numéros par an, 48O F Centrale des revues, 11 rue Gossin,92543 Montrouge Cedex

Dans le n° 2 de 87

"Revenons ˆ la définition des systèmes que j'ai critiquée au début (système-ensemble d'éléments en interaction): il s'agit alors d'expliquer les contraintes, les propriétés formelles et structurales des interactions. Il y a deux moyens: on peut faire l'explication dans un esprit réductionniste, c'est-ˆ-dire passer ˆ l'échelon d'organisation inférieur, considérer les éléments comme des systèmes composés eux-mêmes d'éléments appartenant ˆ un niveau hiérarchique inférieur et en imposant des contraintes à la combinaison de ces éléments plus petits, reconstituer les contraintes portant sur les éléments initiaux. L'autre approche philosophiquement opposée, est l'approche holistique qui consiste à considérer que les éléments constituent un système et que les interactions constatées entre ces différents éléments doivent être telles qu'elles maintiennent l'existence d'un système stable (l'exigence de stabilité du système â l'échelle globale crée des contraintes portant sur les interactions entre éléments) "

R.THOM: "La théorie des catastrophes et ses applications "in Revue Internationale de systèmique
Vol.1,N°2, 1987

La langue est un système


"La langue est un système. En tant que pièces du système, ses éléments ne se définissent pas par leur contenu (son et sens) mais les uns par rapport aux autres. Saussure la comparait au jeu d'échecs où la configuration, la forme, les dimensions ou la couleur des pièces peuvent être modifiées sans altération des règles du jeu: l'intérêt des opérations ne souffrirait pas du fait que la tour soit remplacée par un bouchon et le fou par une pièce de monnaie."

J.Bonnet, J.Barreau: "L'esprit des mots", Edition l'Ecole

"L'âge du capitaine" ?


"L'âge du capitaine" ?

"Un jour de l'année 1980 s'est produit le petit événement suivant.
parmi les membres d'une équipe de professeurs de l'IREM (Institut de recherche sur l'enseignement des mathématiques) de Grenoble, chargée de travailler sur l'enseignement élémentaire, quelqu'un a eu l'idée de proposer ˆ des enfants de CE1 et CE2 le problème suivant :

"Sur un bâteau, il y a 26 moutons et 10 chèvres. Quel est l'âge du capitaine ?" Eh bien, sur les 97 élèves interrogés,76 ont donné la réponse en combinant les nombres de l'énoncé..." "...Au cours de stages de formation d'enseignants et â partir d'une discussion sur cette fameuse enquête de l'IREM de Grenoble, un animateur proposa à un groupe d'enseignants, dont à peu près tous étaient sceptiques quant â l'éventualité de voir leurs élves donner l'âge du capitaine, de construire, à l'intention d'un autre groupe d'enseignants travaillant avec un autre animateur à quelques mètres de là", "un questionnaire portant exclusivement sur le programme du premier cycle et ne proposant que des questions mathématiques stupides". Ce qui fut fait. " Les résultats les laissèrent pantois. Les enseignants de mathématiques interrogés avaient massivement répondu par automathismes, comme l'auraient fait leurs élèves".
Stella Baruk : "L'âge du capitaine. De l'erreur en mathématiques", Collection "Science ouverte", Seuil,1985,312 pages, format :14x2O,5 cms.

Attributs, Propriétés ...? !


Plusieurs auteurs ont rejeté la notion d'attribut. Nous citerons W.Kent et M.Jackson.

W.Kent [KEN84]écrit:

"But as common as the term 'attribute' may be, I don't know what it means. The fact that I've been using the term is totally irrelevant "

opinion à la quelle souscrit aussi M.Jackson [JAC83]

"..in previous chapters we have referred to attributes of entites and of actions. Our chief purpose in making these references has been to allay fears that a central topic in some approaches to database design might pass without comment. Attributes are a vexed topic, raising a variety of awkward questions....Attributes is not a JSD term, so we are not concerned to answer the general question 'what is an attribute ?' "

JAC83 Jackson M.: "System Development", Prentice-Hall,1983

KEN84 Kent W.:"Data And Reality", 4me édition,North-Holland,1984

Relations binaires ?


Cette expression est de W.Kent[KEN84]. Voici comment W. Kent présente dans son livre "Data and reality" ce qu'il appelle les bonnes et les mauvaises relations binaires:

"La pure approche binaire force â représenter les relations par la connexion d'objets deux à deux, même si plus de deux objets sont impliqués. Ceci exploite le fait que les relations sont elles-mêmes des entités, qui peuvent alors à leur tour être reliées à d'autres. Ainsi si nous avons trois objets (Pièces,Fournisseurs, Magasin) impliqués dans une relation, on a trois manières de représenter cette relation avec ce modèle "pur binaire ": Je ne pense pas que ce soit une bonne approche. On est amené à faire un choix arbitraire parmi ces figures. Si l'on avait 4 entités (Fournisseurs, Pièces, Magasins,Camionneurs), le nombre de figures parmi lesquelles il faudrait choisir serait égal à 15. En voici deux : Que vous soyez d'accord avec moi ou non, c'est ce que j'appelle de "mauvaises binaires". Il y a une autre façon de percevoir les relations comme entités. Supposons qu'il existe en fait une unique relation parmi trois choses. On peut la traiter comme une entité. On l'appelera X. On a trois relations binaires (F,X), (P,X),(M,X). Il n'y a plus qu'une seule configuration de ce type possible et non trois comme ci-dessus. Et cependant nous utilisons toujours un modèle binaire. Nous appelons cette approche "pseudo-binaire".....En dépit de la connotation péjorative du terme, ..il est clair que je préfère le modèle "pseudo-binaire" ".



KEN84 Kent W.:"Data And Reality", 4

Achetez vos diplômes, vendez des diplômes


Je reçois un courriel de mon correspondant :
"Chers collègues,

Si vous comptez refaire la déco de votre bureau en y accrochant votre
doctorat en cryptozoologie du fromage blanc, ou tout simplement pour
impressionner les étudiants en leur produisant votre licence de sumérien
lunaire, rendez-vous ici :



http://eco.rue89.com/2008/11/12/une-fausse-sorbonne-vend-des-diplomes-pour-500-euros

J'y suis allé.
Vous pouvez même publier des ouvrages sur la VAE (tiens pourquoi pas la VAE pour la médecine ? c'est que nos députés vont passer, sont passés entre les mains de médecins !) dont se nourrissent les bidonneurs.

"l’Université multiculturelle internationale, basée en Dominique. Cette université, qui, renseignement pris auprès du CNCP, n’a aucune valeur, propose le même système d’accréditation par la VAE que Robert de Sorbon. Détail amusant, son recteur est également l’auteur d’un guide de la VAE, publié en 2004 chez Eyrolles."
"En tout cas, avis aux entrepreneurs: en ces temps de crise, la création d’un moulin à diplôme est un marché plein d'avenir. John Bear, consultant pour le FBI, estimait en 2001 que le marché pouvait aller au-delà des 200 millions de dollars par an. "


Les éditeurs savent renifler les bons auteurs. D'ailleurs je constate que les livres fondamentaux d'informatique ne trouvent plus d'éditeurs. Le XXIe s n'a pas besoin de savants. Il a besoin de vendeurs. Même les enseignants se sont mis à répéter cela aux étudiants : vendez-vous ! Les polytechniciens se sont mis dans les produits financiers. Ils avaient reconstruit la France après guerre. Ils ont contribué fin du XXe à l'encadrement des traders (l'anglais bonifie tout !) Ouf, pas tous. Il y en a qui font de la résistance.

extraits

"C’est au cœur des vertes campagnes de Poitou-Charentes, à la Trimouille plus précisément, que se niche la surprenante Ecole supérieure Robert de Sorbon. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, il ne s’agit pas d’une antenne rurale de Paris IV-Sorbonne.

Sur son site web en anglais, toutes les rubriques correspondent à celles d’une "university": le mot d’accueil du doyen, la devise, le coin des anciens élèves… et une boutique (supposée "not for profit"), où l'on peut acheter quelques "goodies" (la casquette à 15 euros, l'autocollant pour 6 euros). "

Ce n'est pas un canular de l'Ordre du Bitard (L.S.T.) !

J'en vois qui se disent ...bof, bof...j'en connais des diplômes "reconnus" qui sont bidonnés. Baissons la tête !

Merci à mon correspondant permanent sur la Toile. Une vraie cobweb qui prend dans ses filets les bons clients qu'on a formatés dès la naissance.

Microsoft, arrêtez vos intrusions


Depuis que j'ai mon nouvel ordinateur Packard Bell et Vista (je n'ai pas touché à Vista car j'ai appris que je risquais avoir pas mal de problème.), alors que je suis en train de me servir de l'ordinateur de bon matin, l'ordinateur se met à interrompre ce que je fais et à installer des logiciels, à éteindre la machine... L'autre jour j'avais un travail en cours que j'ai perdu.


Ras le bol du maternage !

Et ras le bol des informaticiens géniaux qui savent ce que je veux faire. J'avais entendu les étudiants me dirent "Ah ! s'il faut réfléchir !". On est passé à "Ah ! s'il faut écrire !" ... Ils ont dû être embauchés par Microsoft. Ils me prennent pour un gâteux, qu'ils attendent un peu. Je n'ai plus qu'à acheter un nouvel ordinateur tous les ans et jeter mon scanneur, mon imprimante, ma webcam chaque année. Le grand vendeur de souris et webcam, nous dit clairement sur son site qu'il ne vous fournira pas des "drivers" pour Vista car votre produit a plus d'un an. Développement durable ! qu'ils disent ! écologie, piège à cons ?

Les évangélistes du logiciel


ou le bushisme chez les informaticiens !

http://www.codinghorror.com/blog/archives/000737.html

Vous pouvez aussi choisir les gurus. Attention ne vous gurez pas dans votre choix d'église. Il y a les ouélémistes qui font un tabac de nos jours. En arabe oulema signifie "savant". Alors ...n'hésitez pas !
Vers de futures guerres de religion, que dis-je, choc des civilisations entre évangélistes et gurus ?

Quel est votre "Global Guru" ?

La réponse sera lue par le logiciel performant de veille des idées de notre ministre de l'éduc nat. Les blogs font partie du cahier des charges de l'appel d'offres du Ministère de l'E.N.

Calculateurs, calculs, calculabilité


Un livre d'ex-collègues de Lannion en Bretagne, petits Bretons parlant de Grands Bretons célèbres.

Calculateurs, calculs, calculabilité

Olivier Ridoux , Gilles Lesventes
Broché
Paru le
: 23/01/2008
Editeur
: Dunod
Collection
: Sciences Sup
ISBN
: 978-2-10-051588-2
EAN
: 9782100515882
Nb. de pages
: 204 pages


"Cet ouvrage s'adresse aux étudiants ayant une expérience, même légère, de la programmation, qu'ils soient en licence ou master d'informatique (niveaux L2, L3 ou M1) ou en écoles d'ingénieurs.
Il existe en informatique des limites qui sont aussi fondamentales que la vitesse de la lumière ou le second principe de la thermodynamique. Elles concernent autant l'existence de solutions informatiques à des problèmes, que le coût de ces solutions quand elles existent. L'objectif de cet ouvrage est de jalonner ces frontières en adoptant le point de vue du programmeur. Cet ouvrage correspond à un enseignement donné en deuxième année de licence et réparti en séances de cours et séances de TP, car beaucoup d'étudiants comprennent mieux les définitions en les implémentant.
Rédigé dans un style aussi simple que possible, cet enseignement donne aussi une ouverture sur l'histoire de cette discipline en introduisant de courtes biographies d'acteurs importants (Cantor, von Neumann, Turing. ) et quelques textes remarquables.
"

Pour s'exercer à l'anglais


lien d'exercices que notre prof d'anglais nous a demandé de faire pour lundi dans le cadre de son cours "Anglais pour la recherche".


http://www.englishpage.com/

Les 50 ans des CACM (Ingenious New Symbolic Optimizer)


Les parodies étaient fréquentes. En voici une extraite du
Communications of the ACM
Volume 1 , Issue 10 (Oct. 1958)

R.I.N.S.O.
(Real Ingenious New Symbolic Optimizer)

Editor's Note: The following parody on the S.O.A.P. System is reprinted from the September 1958 issue
of the Journal of Machine Accounting, Systems and Management, through the kind permission of
the editor, Mr. Charles Johnson.
RINSO represents the ultimate sophisticated optimizing routine for use with the recently announced
699 Electronuclear Computing Machine. The routine allows any- untrained person with an I.Q. of 40
or more to program any problem capable of definition by the human brain. Logic is taken care of by
RINSO.
With RINSO, it is not necessary for the programmer to know arithmetic or any advanced mathematics.
Nor must he confine himself to the use of English in his choice of symbols. The routine is capable of
interpreting symbols in any of the 98 languages officially recognized by the United Nations, as well as
in Uto-Aztecan and Quarani.
The RINSO deck consists of three cards, one of which may be thrown away if the computer is equipped
with the floating square root device. The only restriction involving the program is that it be written
on a sheet of white paper measuring not more than 4' x 6'
To prepare the machine, first drop three RINSO cards into the slot marked "THINK" on the console
and place the program (s) sheet on the moving conveyor belt. Set the alpha-numeric console switches
to "ANALYZE" and push the button marked "GO".
The output of RINSO consists of a printed form from the 499 Accounting Machine Listing 1) the
program steps in Basic English, 2) an analysis of the program in the light of present-day computing
techniques and 3) a statement of the kind and quantity of raw data necessary to make the 699 System
economically feasible.
Copies of the RINSO deck may be obtained by writing to: Programmer Number 4096, Ivory Tower,
Bellevue Hospital, New York, N. Y.

Le système bibi-binaire


"En 1968, aux frontières de la cornichonnerie et du génie, il invente le système bibi-binaire, système de numération qui préfigure une voie que suivra l'évolution de l'informatique. Ce système sera publié en 1970 dans le livre Les Cerveaux non humains, introduction à l'Informatique (S.G.P.P.), de Jean-Claude Quiniou, Jean-Marc Font, Gérard Verroust, Philippe et Claudine Marenco."
Extrait de wikipedia, entrée Boby Lapointe

http://fr.wikipedia.org/wiki/Boby_Lapointe

Histoire de l'enseignement de l'informatique


"Dans l'option informatique (chère à l'EPI) qui existait dans les classes
scientifiques des lycées dans les années 1985 la partie informatique et
société était présente de la seconde à la terminale. J'avais pris un grand
plaisir, à propos du programme de cette option, à construire des boucles
itératives de façon prouvée, c'était passionnant intellectuellement. Mais
la loi info et liberté, encore jeune à l'époque, (je parle de la loi, pas
de moi) m'avait aussi passionné." écrit un enseignant retraité.

" construire des boucles itératives de façon prouvée"

On en est bien loin de nos jours avec les informaticiens "nouvelle génération" !
Interrogez les Bac +++++ en informatique.

Si 7=0, quelles mathématiques pour l'école ?


Grace à l'émission de France Culture, j'apprends que Stella Baruk a publié :

Stella Baruk
Si 7=0, quelles mathématiques pour l'école ?
Odile Jacob - 31 août 2006


Quelles mathématiques pour l'école ? Alors que l'on combat l'illettrisme, pourquoi, malgré le dévouement admirable des enseignants, laisse-t-on l'innumérisme compromettre la mission que s'est donnée l'école ? Stella Baruk en pointe les raisons avec une rigueur toute chirurgicale. En analysant les travaux des élèves, elle montre pourquoi ce ne sont pas eux qui sont «en difficulté», mais l'école. Elle propose des réformes concrètes, sachant combien, lorsque les mathématiques ont du sens, les enfants peuvent réussir et même les aimer. «De nombreux exemples à l'appui, la chercheuse propose de redonner chair à une science qui se limite trop souvent à l'application de formules vides.» Le Monde de l'éducation.

The Mythical Man-Month/ l'homme-mois mythique (F. Brooks)


The Mythical Man-Month

Assigning more programmers to a project running behind schedule will make it even later, due to the time required for the new programmers to learn about the project, as well as the increased communication overhead. When N people have to communicate among themselves (without a hierarchy), as N increases, their output M decreases and can even become negative (i.e. the total work remaining at the end of a day is greater than the total work that had been remaining at the beginning of that day, such as when many bugs are created).

* Group Intercommunication Formula: n(n − 1) / 2
* Example: 50 developers -> 50(50 − 1) / 2 = 1225 channels of communication

wikipedia (et c'est correct)

99% des étudiants n'ont pas compris l'an dernier ce que veut dire homme-mois et que 10 hommes pendant un mois est = à 1 homme pendant 1 mois, comme un carré de 5 x 2 a la même surface qu'un carré de 10 x 2 m. J'ai répété. En vain ! bof évident ! on sait ! ce ne sont que des maths de maternelle !

Et le pb est que 9 femmes ne font pas 9 bébés en 1 mois ! L'H-M c'est bien pratique ...pour facturer ! mais pour planifier, non. A moins qu'il s'agisse de tâches qui ne demandent pas de coordination.

Ne pas oublier le cas du Therac 25


Aux informaticiens et étudiants "nouvelle génération"

ICI

Literate Programming, "The main idea is to regard a program as a communication to human beings rather than as a set of instructions to a computer."


Donald Knuth. "Literate Programming (1984)" in Literate Programming. CSLI, 1992, pg. 99.

I believe that the time is ripe for significantly better documentation of programs, and that we can best achieve this by considering programs to be works of literature. Hence, my title: "Literate Programming."

Let us change our traditional attitude to the construction of programs: Instead of imagining that our main task is to instruct a computer what to do, let us concentrate rather on explaining to human beings what we want a computer to do.

The practitioner of literate programming can be regarded as an essayist, whose main concern is with exposition and excellence of style. Such an author, with thesaurus in hand, chooses the names of variables carefully and explains what each variable means. He or she strives for a program that is comprehensible because its concepts have been introduced in an order that is best for human understanding, using a mixture of formal and informal methods that reinforce each other.

copié sur http://www.literateprogramming.com/

Things a Computer Scientist Rarely Talks About


by Donald E. Knuth

"n the fall of 1999, computer scientist Donald E. Knuth was invited to give six public lectures at MIT on the general subject of relations between faith and science. The lectures were broadcast live on the Internet and watched regularly by tens of thousands of people around the world, and they have remained popular many months after the event. This book contains transcripts of those lectures, edited and annotated by the author.

After an introductory first session, the second lecture focuses on the interaction of randomization and religion, since randomization has become a key area of scientific interest during the past few decades. The third lecture considers questions of language translation, with many examples drawn from the author's experiments in which random verses of the Bible were analyzed in depth. The fourth one deals with art and aesthetics; it illustrates several ways in which beautiful presentations can greatly deepen our perception of difficult concepts. The fifth lecture discusses what the author learned from the "3:16 project," a personal exploration of Biblical literature which he regards as a turning point in his own life.

The sixth and final lecture, "God and Computer Science," is largely independent of the other five. It deals with several new perspectives by which concepts of computer science help to shed light on many ancient and difficult questions previously addressed by scientists in other fields.

A significant part of each lecture is devoted to spontaneous questions from the audience and the speaker's impromptu responses, transcribed from videotapes of the original sessions.

The book concludes with a transcript of a panel discussion in which Knuth joins several other prominent computer specialists to discuss "Creativity, Spirituality, and Computer Science." The other panelists are Guy L. Steele Jr. of Sun Microsystems, Manuela Veloso of Carnegie Mellon University, and Mitch Kapor of Lotus Development Corporation, together with moderator Harry Lewis of Harvard University. "
http://www-cs-faculty.stanford.edu/~uno/things.html

the old joke ?


the old joke about the programming manager announcing to the programming team:

"They want a new system. You start coding and I'll see what they want."

Le processus de programmation (Goldstine Herman, von Neumann John)


3 volumes de Planning and Coding of Problems of an Electronic Computing Instrument Goldstine Herman, von Neumann John entre 1947 et 49
Ils énoncent un "processus de programmation en six étapes :
1) conceptualiser mathématiquement et physiquement le problème
2) Sélectionner un algorithme numérique
3) faire une analyse numérique pour déterminer les besoins en précision et évaluer les problèmes potentiels avec approximation des erreurs
4) déterminer les facteurs d'échelle de sorte que les expressions mathématiques restent dans la plage fixée de l'ordinateur pendant le calcul
5) faire l'analyse dynamique pour comprendre comment la machine exécutera les sauts et les substitutions pendant le cours du calcul, et
6) faire le codage statique"

"RAISONNER POUR PROGRAMMER"


Anna Gram, Dunod,1986,
388 pages,
format, 24x15.5

Ce livre est le résultat du travail d'un groupe de l'AFCET(Groupe GROPLAN)
Comme l'écrivent les auteurs, trois aspects de l'ouvrage peuvent être soulignés :
-l'étude de la problématique du développement raisonné de logiciel
-l'exploration approfondie de cas d'étude à la fois crédibles, suggestifs et suffisamment simples,
-la défense et l'illustration de l'unité de l'informatique

Dans le but de systématiser la démarche informatique, des phases de développement sont isolées :
-les stratégies, règles de comportement général guidant les choix du programmeur, par exemple, obtenir le plus rapidement possible un énoncé exécutable relève de la stratégie "prototyper"
-les tactiques, décrivent des étapes logiques de développement conduisant à un énoncé possédant certaines propriétés. Par exemple : passer d'un énoncé imprécis à un énoncé totalement défini relève de la tactique "spécifier"
exemple: tactique de "décomposition" d'un problème en sous-problèmes indépendants
-tactique d'"itération"
-tactique d'"induction" qui a pour objectif de construire un énoncé récursif
-tactique d'"approximation": organiser la résolution d'un problème en étudiant d'abord un nouveau problème, considéré comme plus simple
-tactique de "Généralisation" : son objectif est de formuler et résoudre le problème à un niveau d'abstraction plus général pour permettre ensuite un plus grand nombre d'Identifications
-tactique de "réutilisation":exploiter au mieux tout travail déjà fait
-les paradigmes sont des étapes élémentaires de la construction d'un programme. Par exemple: expliciter une entité par un nom et une définition informelle revient à appliquer le paradigme "désigner".
Autres exemples :
-"typer" :décrire les propriétés pertinentes d'une entité
-"affaiblir" : transformer un énoncé pour en réduire la complexité
-"renforcer" : consiste à compléter un énoncé par des contraintes supplémentaires
- "décomposer par cas" lorsqu'on distingue plusieurs traitements suivant les données du problème à un endroit donné
-"sérialiser", si, au même endroit, une solution consiste d'abord à définir le résultat un résultat intermédiaire x à partir des données, puis à exprimer le résultat à partir de x
-"répartir" lorsqu'une solution consiste à définir séparément un certain nombre de sous-résultats, qu'il s'agit ensuite de composer entre eux pour obtenir le résultat attendu
-"identifier" : identifier deux problèmes consiste à reconnaître leur identité au-delà des différences de forme de leurs énoncés
-"paramétrer" : paramétrer un énoncé consiste à faire abstraction des valeurs particulières de certaines entités, parce qu'elles ne sont pas pertinentes pour l'élaboration de la solution visée
-"représenter" : consiste à choisir, pour certaines entités, les types, les relations et le moyen d'expression adéquat
Les tactiques sont des compositions de paradigmes.

Ainsi, la mise en œuvre de la tactique d'approximation consiste à appliquer le paradigme Affaiblir, et le cas échéant le paradigme Renforcer pour revenir au problème posé.

Les stratégies sont classées en deux familles :

-Famille 1:
-structuration : vise à mettre l'énoncé d'un problème sous une forme arborescente de sous-énoncés exprimant l'héritage des propriétés
-modularisation : mettre l'énoncé du problème sous la forme d'un graphe de sous-énoncés. L'accent est mis sur la présentation des énoncés, parfois appelées "encapsulation", qui explicite leur interfaces (entités exportées et importées) et leurs parties privées
-Famille 2 :
-spécification en priorité : fixe comme première étape l'obtention d'une définition complète du problème.
-spécification par nécessité : on n'applique la tactique de spécification que lorsqu'aucune tactique n'est applicable
-stratégie du moindre effort : exploiter le plus possible les solutions existantes -prototypage:
-transformation : changer le niveau d'abstraction ou le mode d'expression, soit reformuler certaines définitions.

Afin d'exprimer l'exploration hiérarchique de ces développements, la notion d'arbre d'analyse est introduite.

Plusieurs cas sont traités pour illustrer la démarche:
-location de bateaux
-sous-suites ascendantes
-traduction de nombres:traduire en français un nombre quelconque dont on connaît la notation décimale: "1155 : "onze cent vingt-cinq"
-gestion d'un aéro-club, exemple "classique" en "informatique de gestion", traité avec l'approche orientée "modélisation de l'univers" (modèle relationnel,ER) et traité avec fonctions et types abstraits
-simulation d'un ascenseur

Le livre se termine par les compendia (résumés en latin !) techniques suivants que nous recommandons(45 pages) :
-notation abstraite naturelle
-types de données (types abstraits algébriques,..)
-grammaires et programmation logique(grammaires hors contexte, clauses de Horn et Prolog 2
-systèmes d'information
-systèmes asynchrones et processus communicants

H. Habrias

Le dialogue homme machine à l'âge de l'ordinateur


Ce qu'ils en disaient en 1966

Armorhistel, histoire des télécommunications, passée, présente et future


http://armorhistel.org/presentation.php

L'association a pour devise celle d’Otto de Habsbourg, député Européen :

« Une société qui oublie ses racines, qui n’a plus
de mémoire collective, est comme une famille
qui perd son âme »

et l'histoire française : http://www.aconit.org/histoire/colloques/chi04/pichon.pdf

"C'est pourquoi l'humanité ne se propose jamais que des tâches qu'elle peut réaliser"


« Une formation sociale ne disparaît jamais avant que n'aient été développées toutes les forces productives qu'elle est capable de contenir; et des conditions de production supérieure ne s'instaurent jamais avant que leurs possibilités matérielles d'existence ne soient écloses au sein de la vieille société. C'est pourquoi l'humanité ne se propose jamais que des tâches qu'elle peut réaliser. En effet, si nous y regardons de plus près, nous découvrirons toujours que la tâche ne se présente que là où les conditions matérielles à sa réalisation existent déjà ou sont du moins en voie de formation. » [Marx, Préface à Contribution à la critique de l'économie politique, Ed. soc., 1957.]

merci à E. Barbin qui nous a rappelé cette citation de Marx mardi dernier. Je ne me souvenais plus qu'elle était de K. Marx

"La réalité empirique"


J'aime bien cette définition de Zwirn :

" La réalité empirique doit être conçue comme l'ensemble des conditions qui rendent possibles nos perceptions tout en les contraignant. En ce sens, elle n'est pas donnée en tant que telle mais constitue le cadre des actions (physiques ou psychiques) que nous mettons en œuvre dans le processus cognitif. C'est l'ensemble des potentialités qui, lors de leur actualisation, deviennent perceptibles et donnent naissance à nos perceptions."

Columbia University Computing History (A Chronology of Computing at Columbia University)


http://www.columbia.edu/acis/history/#firstcs

par Frank da Cruz

et des choses qui ont eu une importance colossale sur l'histoire de notre planète.

Excellent et captivant.
Merci à Frank da Cruz

Extraits :

"Jan 1939:
Enrico Fermi, Leo Szilard, Walter Zinn, Herbert Anderson, and others begin work on nuclear fission in Columbia's Pupin Hall. Within a few months this work would become the Manhattan Project, funded by President Roosevelt (Columbia Law, 1905-07) in response to Albert Einstein's letter warning of Nazi research in this area. After Pearl Harbor, the project moved to the University of Chicago (supposedly to make it less vulnerable to German attack) and spread to the University of California, Los Alamos, Oak Ridge, Hanford, and other locations. Fermi's lab was in the same building as Professor Eckert's Astronomical Computing Bureau. I don't know to what degree, if any, Eckert's computing machines were employed in the early Manhattan Project, but as noted below they played a key role in 1945 in the final preparations for the first A-bombs [57]. A number of other Columbia scientists worked on the project, including I.I. Rabi, Edward Teller, John Dunning (who identified U-235 as the fissionable uranium isotope using the Pupin cyclotron in Feb 1940), Harold Urey (who later left the project on moral grounds), and George Pegram (who assembled the original Manhattan Project team), as well as junior faculty who would later become well-known physicists, such as C.S. Wu and Bill Havens (both of whom I worked for in my student days), James Rainwater, Eugene Booth, and Richard Present. The following is taken from a narrative, Evolving from Calculators to Computers on the Los Alamos National Laboratory History website (May 2003):

Calculations at Los Alamos were originally done on manually operated mechanical calculators, which was not only laborious and time-consuming, but the machines broke down frequently under heavy use. The only one who could fix them promptly was Richard Feynman (Nobel Prize in Physics, 1965), which some thought was not the best use of his time. "Dana Mitchell, whom Laboratory Director J. Robert Oppenheimer had recruited from Columbia University to oversee procurement for Los Alamos, recognized that the calculators were not adequate for the heavy computational chores and suggested the use of IBM punched-card machines. He had seen them used successfully by Wallace Eckert at Columbia to calculate the orbits of planets and persuaded [Stanley] Frankel and [Eldred] Nelson to order a complement of them.

"The new IBM punched-card machines were devoted to calculations to simulate implosion, and Metropolis and Feynman organized a race between them and the hand-computing group. 'We set up a room with girls in it. Each one had a Marchant. But one was the multiplier, and another was the adder, and this one cubed, and all she did was cube this number and send it to the next one,' said Feynmann. For one day, the hand computers kept up: 'The only difference was that the IBM machines didn't get tired and could work three shifts. But the girls got tired after a while.'"

[...]
Mar 1945:
Now that Germany's defeat was imminent, Leo Szilard — who, with Enrico Fermi, had initiated the Manhattan Project at Columbia in 1939 — did not believe the A-bomb should be used on Japan. He obtained a letter of introduction to President Roosevelt from Albert Einstein so he could present his case against dropping the bomb. A preliminary meeting with Eleanor Roosevelt was set up for May 8th, but the President died on April 12th and Szilard was blocked from contacting President Truman.

8 May 1945:
VE Day, Germany surrenders, the war in Europe ends.

Jul 1945:
Szilard wrote and circulated a petition among his fellow scientists at the University of Chicago against the use of atomic weapons and asking President Truman not to use them on Japan. He also sent copies to Oak Ridge and Los Alamos for circulation (the Los Alamos copy was buried by Groves and Oppenheimer). Szilard's petition went through several drafts; the first one (July 3rd) included the following text:

Atomic bombs are primarily a means for the ruthless annihilation of cities. Once they were introduced as an instrument of war it would be difficult to resist for long the temptation of putting them to such use. The last few years show a marked tendency toward increasing ruthlessness. At present our Air Forces, striking at the Japanese cities, are using the same methods of warfare which were condemned by American public opinion only a few years ago when applied by the Germans to the cities of England. Our use of atomic bombs in this war would carry the world a long way further on this path of ruthlessness.

Subsequent drafts were toned down a bit but made the same recommendations. The Oak Ridge petition urged that "before this weapon be used without restriction in the present conflict, its powers should be adequately described and demonstrated, and the Japanese nation should be given the opportunity to consider the consequences of further refusal to surrender". Watson Lab staff who were performing calculations for Los Alamos were unaware of the petitions or, indeed (with only two exceptions, Eckert and Grosch, the only ones with security clearances), that the calculations were for a bomb [59]. In any event, the petitions never reached the President.

6 Aug 1945:
Hiroshima: "Now we knew what we had been working on" [57]. A second A-bomb was dropped on Nagasaki August 9th. More than 200,000 people died from the two blasts."

dimanche 9 novembre 2008

An 751, Bataille d'Atlak

"Les prisonniers de guerre chinois introduisent l'industrie du papier. Dans la ville de Samarkand, la première usine de fabrication de papier a été construite. L'apprentissage de la fabrication du papier dès le début du VIIe s. a conduit à une baisse des prix des livres, ceux-ci devenant un objet relativement accessible qui a fortement favorisé la diffusion de la connaissance. "
extrait de Dictionnaire de la pensée médicale (dir. Lecourt), page 870


M. Katouzian-Safadi, cours novembre 08, Centre François Viète


Je ne me souvenais plus que j'avais appris cela en visitant Samarkand du temps de l'URSS.


Un livre c'est moins cher qu'une place de ciné ! ou qu'une visite d'étudiant au troquet du coin

samedi 8 novembre 2008

AKS

Je vous recopie intégralement un message d'un blog que je suis en train de lire entièrement. C'est long mais goûteux à souhait. Il y a de temps en temps des maths. Ce blog est écrit par un informaticien amateur de littérature, de montagne etc. Il aime Alexandre Vialatte, qu'aimait le natif de Châlus, Pierre D.

voici le lien : http://perinet.blogspirit.com/

Allez sur ce blog, mais ne dîtes pas à vos profs que c'est à cause de la lecture de ce blog que vous n'avez pas eu le temps de faire votre exo ou que vous avez été absent au td !
======================

Cela fait longtemps que ce blog n’a pas parlé de mathématiques. Je suis allé faire un tour chez Lhuna qui recense avec ses élèves les manières de compter. Ce qui m’a amené, je ne sais pas trop comment ni pourquoi sur ce fameux algorithme AKS. Comment ? Vous ne connaissez pas AKS ? On va combler cette lacune.

En août 2002, trois chercheurs indiens annoncent qu’ils ont trouvé un test de primalité déterministe en temps polynomial. La belle affaire me direz vous ! Eh bien figurez-vous que c’est un truc très vachement (vache sacrée bien sûr) étonnant.

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« New Method Said to Solve Key Problem in Math » titrait le New York Times du 8 août 2002. (A) -Manindra Agrawal, (K) -Neeraj Kayal et (S) - Nitin Saxena de l’ Indian Institute of Technology ont trouvé un algorithme d’une éclatante simplicité et d’une surprenante élégance. Quelques jours plus tard, les experts s’enthousiasment. Quatre jours avant le gros titre du New York Times, un dimanche, les trois auteurs avaient envoyé à quinze experts un preprint de neuf pages intitulé « PRIMES is in P ». Le soir du même jour Jaikumar Radhakrishnan et Vikraman Arvind, deux papes de ce domaine des mathématiques, leur envoyaient leurs félicitations. Le lundi, un des maîtres du sujet, Carl Pomerance, vérifiait le résultat et, dans son enthousiasme, organisait un séminaire pour l’après-midi et informait Sara Robinson du New York Times. Le mardi le preprint était en accès libre sur Internet. François Morain fit un exposé sur ce sujet au séminaire Bourbaki de mars 2003. Et le vendredi, Dan Bernstein affichait sur le web une amélioration de la preuve du résultat principal, qui tenait en une seule page.

Bref, la brièveté, inhabituelle en mathématiques, de la période de vérification reflète la concision et l’élégance de l’argument et sa simplicité technique. Une preuve, simple, courte, innovante et tellement plaisante « suited for undergraduates ».

Deux autres choses étonnantes:

  • Deux des auteurs, Kayal et Saxena, venaient juste de recevoir leur diplôme de licence en informatique.
  • Cette découverte sensationnelle est accessible à l’« homme ordinaire » ce qui est inédit pour les mathématiques de ces cent dernières années.

Pour être honnête, je dois avouer que, soit cette dernière prétention est très excessive, soit je suis un homme « sous-ordinaire ». Au départ, j'étais content, cela partait du petit théorème de Fermat : (x − a)^n ≡ (x^n − a) mod n... des nombres de Sophie Germain. Puis soudain quelques anneaux et corps plus loin, j'ai perdu pied... Au secours!

Bref, à lire superficiellement la démonstration, je veux bien admettre que je pourrais sans doute tenter de la comprendre un jour (mais je n’ai pas envie :-) alors que, j’ai abandonné sans même lutter l’idée même de comprendre la démonstration de Wiles du grand théorème de Fermat.

A votre bon coeur c'est « suited for undergraduates ».

vendredi 7 novembre 2008

Je recherche...

Bonjour,

Retraité, je suis étudiant en master 2 d'Histoire des sciences et des techniques et prépare un mémoire sur l'histoire des méthodes de développement des logiciels.

Ayant dû me séparer des mes archives, je suis à la recherche de :
- "Etudes avant automatisation " de De Blanpré. De Blanpré était ingénieur chez IBM au début des années 1970
- des archives d'IBM-France et plus particulièrement de celles du département intitulé "Education commerciale"
- des archives d'ICL-France (pour faire l'histoire de la "méthode CANTOR" diffusée au début des années 70. Je suis aussi intéressé par les témoignages de utilisateurs (des gens ayant travaillé sur ICL.)
- de la documentation du logiciel ARMIN-PARM de la société Promo Informatique
- des archives de la CGI avant son rachat par IBM. Et sur le projet d' "usine logicielle" de St-Nazaire. Des témoignages sur les débuts de l'utilisation de Corig m'intéressent.
- de témoignages d'utilisation de la notation Z (telle qu'elle fut enseignée à Grenoble, i.e. différente de ce qui a été publié dans le livre de Spivey)
- de témoignages d'utilisation de VDM en entreprise
- de témoignages d'utilisateurs de la notation NIAM (appelée aussi IA)
- de témoignages d'utilisateurs des LCP de Warnier, idem pour LCS
- de témoignages d'utilisateurs des MAS (Modules d'Analyse Structurale) qui étaient enseignés rue des Vinaigriers à Paris (chez Bull). Les MAS furent utilisés au CA du Morbihan à Vannes.
- de témoignages d'utilisateurs de JSP et de JSD
- de témoignages d'utilisateurs de SADT
- de témoignages d'utilisateurs d'Axial de Ph. Pellaumail (IBM)
- de témoignages d'utilisateurs de HIPO d'IBM
- de témoignages d'utilisateurs de la méthode de programmation déductive de Claude Pair
- de témoignages d'utilisateurs de HOOD
- de témoignages d'utilisateurs de la méthode Shaller et Mellor
- de témoignages d'utilisateurs de la méthode OMT
- de témoignages d'utilisateurs de la méthode Fusion
- de témoignages d'utilisateurs de la méthode SA/RT
- de témoignages d'utilisateurs de SSADM
- Je recherche des gens de Jackson-France
- J'ai une copie d'un des rapports sur la méthode Merise (celui sur l'étude de cas). J'ai perdu les autres. Qui a ? merci de me communiquer les dates, le titre
- qui a conservé les deux ouvrages de Charles Riedweg (CFPC) qui mettait en oeuvre Lcp, le backtracking (selon JSP) ?
- Qui sait si le Prix J.D. Warnier est encore attribué ? Si oui par qui ?
J'ai noté que des prix Turing comme Knuth, Kay, ont eu le Prix J.D. Warnier (autre récipiendaires : Tom De Marco, Barry Boehm, Harlan Mills, Lee Belady).
- qui a utilisé LCP, LCS au R.U, au Japon, en URSS etc. Pays où les livres de Warnier ont été traduits en langues locales ?
- qui peut témoigner sur l'utilisation des assertions, de la preuve etc. dans les années 60-70 dans une entreprise
- qui peut témoigner sur l'utilisation des diagrammes de Bachman ?
- qui dispose des différents PPN des départements informatique des IUT ?
- qui sait quels contrats a signé l'ADI (Agence de Développement de l'Informatique) avec des sociétés de logiciel ?
- qui sait depuis quand SADT est enseigné dans les classes prépas ?

In praise of the data-free discussion. Towards a new paradigm

http://www.dcscience.net/improbable.html#laugh

jeudi 6 novembre 2008

La découverte de l'ombre, Roberto Casati


La découverte de l'ombre
Roberto Casati, ALbin Michel, 2002, 287 p., 22,90 €.
Collection : Biblio Essais, 6, 95 euros



http://www.scienceshumaines.com/-0ala-decouverte-de-l-ombre_fr_2255.html


Un petit chef d'oeuvre !

et aussi


39 petites histoires philosophiques d'une redoutable simplicité
Roberto Casati Achille Varzi
Collection : Biblio Essais

crime contre l'humanité


"Pour le savoir, il faut d'abord poser le bon diagnostic. Or, ce qui
frappe, c'est le silence de la science. Les grands économistes se taisent.
Les politiques ne parlent que de finance. Et ils n'osent pas appeler un
chat un chat. La vérité, c'est que planquer des créances pourries parmi
d'autres, grâce à la titrisation, comme l'ont fait les banques, c'est du
vol. Les précautions de vocabulaire sont malséantes. Nommer correctement
les choses permet de bien appliquer la sanction. On reste trop
révérencieux à l'égard de l'industrie de la finance et de l'industrie
intellectuelle de la science financière. Des professeurs de maths
enseignent à leurs étudiants comment faire des coups boursiers. Ce qu'ils
font relève, sans qu'ils le sachent, du crime contre l'humanité." M.
Rocard, Le Monde, 1-11-2008

Un de mes correspondants m'écrivait il y a deux mois :

"et les mathématiciens dévoyés qui ont inspiré les banques seront reconnus comme des
usurpateurs!"

The Equations of Computer Science


BCS-FACS Evening Seminar Series -- Joint event with the London Mathematical Society

The Equations of Computer Science

Professor John Tucker (Swansea University)

11 November 2008

5.45pm

London Mathematical Society
De Morgan House
57-58 Russell Square
London WC1B 4HS
United Kingdom

[ Presentation slides | Seminar Programme | Location of Venue | Registration ]

Abstract

Throughout science and engineering our knowledge of the world is most elegantly and usefully expressed in equations. Most fields have equations they use all the time and are treasured for the profound insights they reveal through their study. Several equations are truly famous, especially those of physics. But what are the equations of Computer Science?

BCS-FACS Evening Seminar Series -- Joint event with the London Mathematical Society
The Equations of Computer Science

Professor John Tucker (Swansea University)

11 November 2008

5.45pm

London Mathematical Society
De Morgan House
57-58 Russell Square
London WC1B 4HS
United Kingdom

This lecture will examine the role of equations in specifying data, software and hardware. I will show how skills in equation formation have transformed our capacity to analyse computing systems of all kinds. I will explain the historical context and development of these ideas in algebra, logic, and computability theory and how they were transformed to solve practical questions of programming. Finally, I will discuss how these conceptual insights and methods are finding new applications in the foundations of physics.


Refreshments will be served from 5.30pm

The seminar is free of charge and open to everyone. If you would like to attend, please email Paul Boca your name by 7 November 2008. Pre-registration is required.

Histoire du Computing Laboratory d'Oxford


http://users.comlab.ox.ac.uk/bernard.sufrin/historyfortalk.pdf

60 million lines of code vs 220,000 lines of code

"WIndows XP is "only an operating system" but has more than 60 million lines of code. Here is an
unfair comparison: Squeak is a late-bound dynamic OOP personal computing system in which its
OS, UI, development environments, and its many applications (including email, DTP, present ation,
network server, sound and movie lab, etc.) require only about 220,000 lines of code in total.
This is because there is some "dynamic math" as part of Squeak's metasystem and system that
allows some of the important relationships to be expressed more directly, simply and powerfully
than in most systems. There is so much more that could be done that what remains constitutes
an exciting edge of the art research project on its own. For example, the Squeak team is pretty
sure that the current 220,000 lines of code could be reduced to no more than 40,000, and there is
a good argument that the current system should take no more than 10,000. Such a re-rendering
of an entire system would be a tremendous accomplishment in higher level programming and
would greatly increase a programmer's leverage on new problems."

extrait de The Computer Revolution Hasn't Happened Yet
Grand Challenge: Make It Happen In The Best Possible Way

Alan Kay, Prix Turing et aussi Prix J.D. Warnier
http://www.cra.org/Activities/grand.challenges/kay.pdf